Nous quittons la Mer rouge de Marsa Alam pour rejoindre Louxor. Suivez avec nous la route du désert jusqu’aux rives du Nil. Découvrez la Vallée des Rois et les tombeaux de Ramsès -pères et fils-, les temples de Karnak et d’Hatchepsout et les colosses de Memnon.
Traversée désertique de Marsa Alam à Louxor
Nous avons réservé un taxi qui nous emmène de Marsa Alam jusqu’à Louxor. Le route s’étend sur environ 330 km, soit environ 4 heures de voiture. Ce trajet sinueux traverse le désert du Red Sea Governorate. Nous passons plusieurs checks points policiers où nous devons montrer nos passeports et nous inscrire sur un registre avant de nous enfoncer dans le désert. Le contraste est saisissant entre la mer Rouge et les paysages arides. L’ombre des dunes alterne avec les plateaux rocheux.
Nous avons le droit à une pause dans un bar/restaurant/magasin de souvenirs. Le temps de me « repoudrer le nez », je retrouve Hubert au fond de la boutique, entouré de deux gaillards qui sont arrivés à lui vendre un tee-shirt brodé de hiéroglyphes. Les Egyptiens sont vraiment de bons commerciaux !

Arrivée nocturne à Louxor au bord du Nil
Il est 18h, il fait déjà nuit. L’horizon change, les palmeraies liassent présager -enfin- l’arrivée sur les rives fertiles du Nil. Paisible, il contraste avec la frénésie et la cohue de la route à l’approche de Louxor. Les conducteurs n’allument leurs feux que lorsqu’ils sont amenés à rencontrer un véhicule en face. On double à droite, puis à gauche, ça freine et redémarre en trombe, on fait le concours du nombre de personnes par mobylette… On est bien contents de ne pas avoir le volant entre les mains !

Louxor, l’histoire au cœur de l’Égypte ancienne
Louxor est l’héritière de l’ancienne Thèbes, capitale de l’Égypte du Nouvel Empire. Elle a exercé un rôle politique, militaire et religieux majeur jusqu’à la période grecque. les pharaons bâtirent temples et nécropoles à la gloire des dieux, et surtout d’Amon-Rê, roi des divinités. Bien que son influence politique puisait s’être estompée au fil du temps, Louxor a conservé son importance religieuse et culturelle, perpétuant une tradition vivante au fil des siècles.

Le souk de Louxor, souvent appelé El-Souk, est organisé en quartiers qui évoquent la vie quotidienne locale. Les commerçants, souvent issus de générations installées là depuis longtemps, partagent leurs savoir-faire. Vous y dénicherez des épices parfumées, textiles colorés, bijoux artisanaux et objets en albâtre, tout en découvrant les techniques traditionnelles expliquées par les artisans passionnés. Attention, il faut marchander. Nous y étions juste à la fin du Covid, il y avait donc peu de touristes comme nous, nous nous sommes vite sentis harcelés et n’avons pas trainé.

Notre côté nature s’est franchement révélé ici : à l’est du Nil, la ville bat son plein, bruyante et agitée, remplie d’odeurs et de couleurs. Nous voulions préserver la quiétude trouvée dans la Mer rouge, nous avons donc logé côté ouest du Nil, beaucoup plus calme et sauvage.

Le Nil, fleuve fertile
À Louxor, le Nil a façonné depuis toujours la vie des hommes et des dieux. Chaque année, son inondation déposait une fine couche de limon noir, fertilisant les terres de la plaine et permettant la culture du blé, de l’orge et de la canne à sucre. Les Égyptiens avaient mis en place un ingénieux réseau de canaux d’irrigation pour diriger l’eau vers les champs, créant ainsi une bande verte au milieu du désert. Depuis la construction du haut barrage d’Assouan en 1970, ces crues annuelles ont disparu : le fleuve s’écoule désormais de manière régulée, ce qui a transformé l’agriculture mais aussi bouleversé un rythme millénaire qui cadrait la vie, les fêtes et même la religion des anciens Égyptiens.

Nous profitons de loger de ce côté du fleuve pour nous balader au lever du soleil entre les bananeraies et les potagers et croiser quelques oiseaux !





Les felouques, ces bateaux traditionnels, glissent silencieusement sur l’eau. Ce sont de parfaits bateaux bus pour traverser de rive en rive, même si les pontons sont parfois très artisanaux !


La Vallée des Rois : trois tombeaux de pharaons à explorer
Le soleil se lève sur le Nil, et ses premiers rayons éclairent la rive ouest, royaume des morts. Nous pénétrons dans la Vallée des Rois (le site officiel est ici), nécropole des pharaons du Nouvel Empire. Elle recèle plus de soixante tombeaux taillés dans la roche, et plus de vingt autres en chantier. Géologiquement, cette vallée est un mille-feuille alternant un calcaire dense avec d’autres roches sédimentaires plus tendres comme des couches de marne ou de craie. Elle se trouve au pied du pic conique d’Al-Qurn, symbole naturel évoquant une pyramide de protection divine.

Des tombeaux pas si bien cachés
Après avoir utilisé des pyramides comme dernière demeure, les pharaons ont modifié leur stratégie. Les pyramides, grandes et bien visibles, se faisaient trop souvent pillées. L’idée leur vint alors de se faire enterrer dans une vallée perdue au milieu du désert, dans un hypogée, une tombe creusée dans la montagne. On ne sait pas vraiment qui le premier a lancé cette pratique, mais elle démarre au nouvel empire avec la XVIIIe dynastie. Les soupçons portent sur le pharaon reine Hatshepsout, sa tombe étant la plus ancienne découverte à ce jour.
Nos tombeaux préférés
Le billet d’entrée donne droit à visiter 3 tombeaux. Il est possible d’en visiter d’autres, en payant un supplément. Nous conseillons de découvrir les tombes de Ramses III (KV11), Ramses lV (KV2) et celle de Mérenptah (KV8).
Ramsès III (KV11)
La tombe de Ramsès III, longue de 125 mètres, est l’une des plus spectaculaires de la vallée. L’entrée est flanquée de deux sculptures à tête d’Hathor, la déesse de la nécropole thébaine. Dans la première partie du corridor, la décoration des petites niches latérales est remarquable par la variété des scènes présentées : préparation des offrandes, boulangers, bouchers, barques, chambre des armes, divinités des nômes, labourage mystique des champs de l’Ialou, et deux harpistes aveugles qui chantent la gloire du roi.

Une fresque remarquablement préservée montre un prêtre sem, vêtu d’une tunique en peau de félin, officiant pour le roi défunt. Ce costume, réservé aux rituels funéraires les plus sacrés, symbolisait la puissance magique du prêtre, garantissant la renaissance du pharaon dans l’au-delà. Les couleurs vives – rouge du corps, jaune tacheté de la peau animale, noir des cheveux – conservent une intensité étonnante malgré les millénaires.
Les salles successives reproduisent dans des couleurs particulièrement vives des scènes du Livre de ce qu’il y a dans l’au-delà et du Livre des portes, avec, dans la première salle à piliers, une représentation des quatre races humaines que connaissent les Égyptiens. Le sarcophage est actuellement conservé au musée du Louvre. D’autres salles plus profondes se sont écroulées.
Une fresque m’attire le regard : Anubis, le dieu des nécropoles, est représenté couché sur son socle, le corps tacheté de noir et la tête dressée, prêt à protéger le pharaon. Face à lui, une divinité agenouillée, bras croisés, rend hommage au roi défunt sous les signes protecteurs du scarabée et du disque solaire. Les couleurs, étonnamment bien conservées, donnent vie à cette scène vieille de plus de trois mille ans. Pour les Egyptiens, la mort était un voyage dans l’au-delà où chaque dieu avait un rôle essentiel à jouer. Plus personnellement, j’ai perdu mon chien 2 mois avant ce voyage, alors à chaque fois que je vois Anubis, dieu à tête de chien, maitre des nécropoles, j’ai quelques frissons….

Tombe de Ramsès IV (KV2)
La tombe de Ramsès IV (1155–1149 av. J.-C.), à l’axe droit et sans détour, tient certainement à une conception de la planification totalement nouvelle.
Jusqu’alors, de règne en règne, les tombes royales devenaient plus grandes et plus richement équipées, chaque roi cherchant à surpasser son prédécesseur. Mais en ces temps de crise économique, cette évolution avait atteint ses limites. Ramsès IV réduisit le plan et limita le décor, renonça aux piliers et aux escaliers, aux annexes ainsi qu’aux nombreuses représentations du roi devant les dieux. En revanche, il élargit les mesures utilisées, rendant cette tombe bien plus spacieuse que toutes les précédentes : c’est un véritable palais doté de corridors larges de plus de 3m et hauts de plus de 4m.
Cela explique pourquoi il servit d’ « hôtel » à de nombreuses expéditions à l’œuvre dans la Vallée des Rois, principalement à Champollion et Rosellini (1829). Déjà « visitée » à l’époque ptolémaïque, comme en témoignent quelques graffitis (à droite en entrant), elle fut utilisée aussi comme église à partir du Ve siècle ap J.C.
Récemment ouverte au public, elle fait partie des plus remarquables, non par sa taille (66m de longueur) mais pour la finesse de l’exécution de ses décors, où dominent les épigraphes.
Dans la première partie du couloir figurent successivement les Litanies du soleil et le Livre des cavernes, alors que le vestibule est consacré au Livre des morts.

Cette procession de divinités et de gardiens de l’au-delà est un registre du Livre des Cavernes ou du Livre des Portes. À gauche, deux serpents dressés et un disque solaire protégé par des divinités annoncent le passage périlleux vers le monde souterrain. Derrière, Anubis, à tête de chacal, mène la marche, suivi de Thot et d’autres dieux protecteurs.
La chambre funéraire offre un remarquable plafond astronomique, où sont représentées Nout avalant et enfantant le soleil. Le sarcophage en granite rouge, massif, brisé, trône encore au centre. Il est recouvert de textes magiques et de figures d’Isis et de Nephtis. La momie de Ramsès IV est conservée au Musée du Caire.

Chaque centimètre des murs est couvert de textes hiéroglyphiques. Ici, un détail magnifiquement préservé révèle un lièvre bondissant, un serpent ondulant et un pain strié, peints avec des couleurs éclatantes. Ces symboles composaient les formules sacrées destinées à guider le pharaon dans son voyage vers l’au-delà.

Anubis, le dieu à tête de chacal, est représenté assis, tenant la croix de vie ânkh. Au-dessus de lui, un faucon portant l’Œil Oudjat étend ses ailes protectrices, symbole de renaissance éternelle pour le roi. Le cartouche de Ramsès IV est gravé juste à gauche.
Mérenptah (KV8)
Un peu plus en retrait, KV8 abrite Mérenptah, treizième fils de Ramsès II, monté sur le trône à plus de 55 ans. Sa tombe, longue de 165 mètres, descend par une série de couloirs jusqu’à une chambre funéraire voûtée. Les parois étaient ornées des Litanies de Rê, du Livre des Cavernes, du Livre des Portes et du Livre de la Terre, mais des inondations ont endommagé les décors et piliers. Sur les parois, des prêtres et des figures rituelles, bras levés en offrande, accompagnent symboliquement le roi défunt.

La chambre contenait un ensemble unique de quatre sarcophages imbriqués – trois en granit rose, un en albâtre – dont certains furent réutilisés sous d’autres dynasties. La momie, déplacée dans la cache royale KV35, fut retrouvée en 1898 par Victor Loret.

Parmi les scènes qui m’ont le plus impressionnée, figure un serpent à trois têtes, gardien des enfers. Tirée du Livre des Cavernes, cette fresque illustre les épreuves que le roi devait surmonter pour renaître auprès du dieu Rê. Les Égyptiens avaient une imagination foisonnante à propos de la mort et à l’éternité !

Ici, une divinité (probablement à cornes de bélier, liée à Rê ou Osiris) armée se tient face à aux têtes décapitées des ennemis du pharaon condamnés dans l’au-delà. Ces images tirées du Livre des Portes rappellent le triomphe éternel du roi sur le chaos et la protection divine qui l’accompagne dans son voyage nocturne.
Le temple d’Hatchepsout, la reine pharaon
Le temple mortuaire de la reine Hatchepsout, adossé aux falaises de Deir el-Bahari, à moins de 10 minutes de la Vallée des Rois, étonne par son élégance et sa symétrie. Cette structure d’exception, sur plusieurs niveaux, blottie contre les falaises de calcaire,dans un contrefort de la vallée, offre une vue magnifique.

Terrassé sur trois niveaux, il témoigne de l’audace architecturale de cette femme pharaon, qui a régné vers 1478–1458 av. J.-C. Le temple était consacré bien sûr au dieu Amon-Rê, en partie au Ka de Thoutmôsis Ier (pharaon de la XVIIIème dynastie, au Moyen Empire) le père de la reine Hatchepsout, mais surtout au Ka de cette reine, ce qui légitime son droit à régner en tant que femme.

Pour assouvir sa position, elle se fait représenter comme souverain masculin (barbe postiche, un némès (la coiffe royale), un pagne court) dans les statues impressionnantes à l’entrée de son temple.


Ce temple est également dédié à la déesse Hathor, cette dernière possède une chapelle dans ce temple, située au sud de la salle du pays de Pount. Des pylônes hathoriques y sont encore dressés. Un relief encore visible représente la déesse Hathor sous sa forme de vache divine, protectrice du pharaon. On y voit la souveraine se tenant sous le ventre de l’animal sacré, symbole de sa renaissance et de sa légitimité. Même estompé par le temps, ce bas-relief rappelle combien Hathor, déesse de l’amour et de la maternité, jouait un rôle essentiel dans le culte funéraire royal.
Parmi ses reliefs les plus célèbres figure la scène du voyage au Pays de Pount : navires chargés de trésors, scènes de commerce maritime, échanges exotiques. Mais ce qui nous a le plus étonné, ce sont les gravures de calamars, de poissons, de langoustes, que nous n’avions pas encore vues représentées dans les temples.

Les colosses de Memnon
A 5 minutes du temple d’Hatchepsout, en direction du centre de Louxor, se trouvent les colosses de Memnon. Faites une pause vous admirer ces deux sculptures de pierre monumentales situées sur la rive occidentale de Thèbes, au lieu-dit Kôm el-Hettan.
Les deux statues colossales se dressaient sur le parvis du temple d’Amenhotep III, qui était alors le plus grand ensemble culturel de la rive ouest de Thèbes. La taille de ces deux colosses laisse imaginer à quelle dimension fut pensé et réalisé ce temple par Amenhotep, architecte du pharaon.
Il s’étendait alors du premier pylône, dont la hauteur équivalait à celle des colosses, jusqu’aux limites des terres arables, quelque cinq cents mètres plus loin. Il n’en reste que des vestiges épars, tant les monuments qu’il contenait servirent de carrière dès les temps antiques. On en a retrouvé des reliefs dans le temple que se fit construire Mérenptah, un siècle plus tard.
Jusqu’en 2002, des terres arables cultivées recouvraient la surface du temple, ne laissant apparaître que les colosses ; depuis lors, des fouilles ont lieu afin de mieux comprendre l’architecture et le plan de ce sanctuaire.
Le colosse nord, à droite lorsqu’on fait face au monument, et dont parlent les auteurs anciens en tant que Memnon, est celui qui se fissura et s’effondra en partie, à la suite d’un tremblement de terre, en l’an 27 av. J.-C.
Description des colosses

Les colosses mesurent environ 18 mètres, du socle du piédestal jusqu’à leur sommet et pèsent chacun plus de 1 300 tonnes.
La statue au nord, c’est-à-dire celle à droite lorsque l’on est en face des colosses, s’est fissurée et partiellement effondrée en 27 av. J-C. lors d’un séisme particulièrement violent.
Les deux colosses représentent le pharaon assis sur le trône de ses ancêtres, les mains posées sur les genoux ; de chaque côté de ses jambes sont figurées sa mère, Moutemouia, et son épouse, Tiyi. Sur les deux côtés du trône figure une représentation symbolique de l’union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte, le Sema-Taouy, représenté par deux figures du « Nil » nouant le papyrus et le lotus, symboles du « double pays ». Une tête de faucon, attribut d’Horus, distingue le colosse nord.
Le phénomène acoustique
Depuis le séisme, selon une légende locale, la statue se met à « chanter » au lever du soleil. Le son produit ressemble à « petit coup sec ». Certains entendent même une voie humaine, ou le son d’une corde de cithare ou de lyre qui se rompt ». Ce phénomène est interprété par les Anciens comme le cri de Memnon, héros de la guerre de Troie, accueillant sa mère, l’Aurore. Le consensus veut toutefois que le phénomène soit naturel et dû à la dilatation du quartzite sous l’effet des premiers rayons du soleil.

Le temple de Karnak, la cité des dieux
Nous traversons le Nil, direction le Temple de Karnak, en plein cœur de Louxor. Véritable cœur religieux de l’ancienne Thèbes, il est le plus vaste complexe cultuel d’Égypte. Dédié principalement à Amon-Rê, il fut agrandi pendant près de deux millénaires par les pharaons successifs, chacun ajoutant pylônes, salles et sanctuaires.

Le visiteur est saisi dès l’entrée par l’immensité de la salle hypostyle, où 134 colonnes monumentales de plus de 20 mètres de haut forment une forêt de pierre. Les colonnes massives montent comme des troncs vers le ciel, et la lumière du soleil glisse entre elles en taches dorées, illuminant par endroits des hiéroglyphes vieux de trois millénaires. L’air est plus frais dans cette pénombre monumentale où chaque pas résonne. On imagine les processions de prêtres, l’odeur de l’encens, les chants rythmés par les sistres et tambourins.

Un bas-relief taillé dans le granit représente le dieu Horus, faucon protecteur des rois, posé sur un socle sacré. À côté, on distingue le pharaon coiffé de la double couronne, recevant la bénédiction divine. Cette scène souligne le lien indissoluble entre le pouvoir royal et la protection des dieux, particulièrement Amon et Horus à Karnak.


Le lion, majestueux, gravé dans la pierre, est symbole de puissance et de protection. Il accompagnait souvent les scènes rituelles liées à la guerre et à la royauté. À Karnak, il rappelle aussi la force solaire et l’énergie vitale qu’Amon conférait à ses pharaons.

A la sortie, nous passons admirer l’allée de sphinx à tête de bélier, longue de près de deux kilomètres. Ces statues protectrices bordaient autrefois le chemin des processions sacrées, notamment lors de la fête d’Opet, quand la barque d’Amon quittait Karnak pour rejoindre Louxor.
On s’imagine suivre les pas des prêtres, des dieux et des pharaons dans l’une des plus impressionnantes mises en scène religieuses de l’Antiquité…

Retour à Hurghada
Après ce périple ancré dans l’histoire, les rites, l’art et la géologie sacrée de Louxor, nous prenons la route pour Hurghada. Nous revenons au rivage de la mer Rouge, mais dans une ambiance plus animée que celle de Marsa Alam. De belles plongées ou balades s’offrent à vous, ici, mais il est l’heure de rentrer à la maison pour nous, avec des images de poissons colorés, requin baleine, dauphins et temples plein les yeux.

Disclaimer Photos
Toutes les photos présentées dans cet article ont été réalisées sans flash et conformément aux règles en vigueur du Ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien, qui autorise depuis 2019 la prise de vue personnelle à l’intérieur des tombes de la Vallée des Rois.
FAQ sur Louxor
Où dormir ?
Si vous aimez vous immerger dans la vie locale, bruyante et colorée, nous vous conseillons de choisir un hôtel en plein cœur de Louxor. De notre côté, nous arrivions de Marsa Alam et souhaitions préserver la quiétude retrouvée dans la Mer rouge. Nous avons donc choisi un hébergement sur la rive Ouest du Nil, plus paisible et plus proche de la Vallée des Rois.
Quand y aller ?
Dans la région de Louxor et dans tout le sud de l’Égypte, le climat y est aride. Il y fait donc très chaud l’été et doux l’hiver. La meilleure période pour visiter cette région est de novembre à avril. Mais vous aurez quand même entre 20 et 35°C. Pour visiter la Vallée des Rois, il est préférable d’y aller en matinée, quand le soleil n’est pas à son zénith.
Comment circuler ?
A partir de Louxor, il faut compter 30 minutes de route pour rejoindre la Vallée des Rois. Nous vous conseillons de faire appel à un taxi ou un chauffeur pour tous vos déplacements. La circulation peut se révéler périlleuse pour nous européens.
Astuces de visite pour La Vallée des Rois
Le prix d’entrée à la Vallée des Rois est fixé à 750LE par personne (soit 14€). Ce billet permet la visite de 3 tombes. Il faut savoir que sur les 62 tombes trouvées, toutes ne sont pas ouvertes en même temps. En effet, à tour de rôle, elles sont fermées pour restauration ou tout simplement pour les préserver de la fréquentation humaine qui engendre des ravages importants. Certaines tombes ne sont visibles qu’après l’achat d’un billet supplémentaire. C’est le cas de :
- la tombe de Sethi 1er qui est de toute beauté parait-il mais où il faut débourser 1000LE par personne (soit 18€ pour 15 minutes de visite sans droit de prendre des photos à l’intérieur),
- les tombes de Ramsès V et VI pour 100LE (soit 2€),
- la tombe de Toutankhamon qui est minuscule et dépourvue d’ornements hormis dans la toute petite salle de sarcophage. Billet à 300LE (5€). Ça ne vaut pas le coup.
Si vous souhaitez prendre des photos avec vos APN, il faudra s’acquitter d’un ticket à l’entrée au prix de 300LE par personne (soit 15€).
Sachez que vous passerez environ 15 minutes dans chacune des tombes. On a vite fait le tour même si on prend notre temps pour tout observer. Bien sur, cela peut-être un peu plus long si le nombre de personnes dans la tombe est important. Votre guide vous donnera également des informations sur chacune des tombes avant de rentrer. Vous pouvez donc compter une heure pour faire la visite du site.
Aussi un petit train est disponible pour effectuer le trajet. Il vous en coûtera 4LE par personne pour l’aller retour. Au sein même de la vallée, tout se fait à pied. Mais le site n’est pas immense. Toutes les tombes sont concentrées au même endroit. En cas, d’affluence, nous vous conseillons de commencer par la tombe la plus éloignée. Ainsi, vous prendrez les autres groupes à revers et pourrez profiter des premières tombes sans trop de monde.






Laisser un commentaire