Explorez la péninsule de Nicoya au Costa Rica : plages sauvages, villages authentiques, réserve de Curú, parcs de Palo Verde et Lomas de Barbudal, au cœur d’une biodiversité exceptionnelle et d’une rare zone bleue de longévité.
Tourisme et jungle préservée de la Péninsule de Nicoya
Nous quittons les Volcans du Nord, perdons de l’altitude jusqu’à la Péninsule de Nicoya et les plaines inondées des parcs de Palo Verde et Lomas de Barbudal.
La péninsule de Nicoya englobe la pointe de 170km à l’ouest du Costa-Rica qui avance dans le Pacifique. L’extrémité nord-est est définie par la ville de Liberia, jusqu’à l’embouchure du Rio Tempisque. Sur la côte Pacifique, se trouvent les villages de Tamarindo, Samara, Santa Teresa, et sur la point sud, Montezuma.

Le climat au nord est sec et chaud. L’humidité augmente au fur et à mesure que l’on descend le long de la péninsule. En raison d’un microclimat humide régnant à l’extrémité de la péninsule, les forêts restent vertes en permanence, alors que le reste de la région de Nicoya se caractérise par des forêts tropicales sèches.
Constituée en majeure partie de forêt tropicale auparavant, la jungle a presque entièrement été décimée dans les années 60 au nom de l’industrie touristique. La côte ouest de la péninsule de Nicoya abrite des plages jalonnées de complexes hôteliers. On y vient pour bronzer au soleil, faire du surf, mais aussi pour profiter de beaux sites de plongée où pour assister aux pontes de tortues sur la plage.
Au sud, les villages sont difficilement accessibles (4×4 obligatoire si vous louez un véhicule) et les routes sont en très mauvais état. Mais cela a l’avantage de préserver ces destinations de l’urbanisation et du tourisme de masse.
Nous nous dirigeons donc au sud de la Péninsule. On traverse un pont, un nuage de poussière, et on termine la journée dans le village de Paquera, base d’exploration pour le Refuge de Curú. Ici, la jungle tropicale borde les plages de sable blanc.
Une biodiversité exceptionnelle entre mangroves, forêts sèches et plages sauvages
Le sud de la péninsule de Nicoya est un véritable sanctuaire naturel. Au nord, le parc national de Palo Verde déploie ses marécages, véritable paradis pour les ornithologues : spatules rosées, bihoreaux violacés et ibis blancs y trouvent refuge.



À quelques kilomètres, la réserve biologique de Lomas de Barbudal, souvent oubliée des circuits classiques, abrite l’une des plus grandes concentrations d’abeilles sauvages d’Amérique centrale et une forêt sèche remplie d’arbres imposants comme le Guanacaste ou le Pochote. Centre de recherche depuis 50 ans, la population de sapajous du Panama qui y habite est la plus étudiée au monde.



Plus au sud, le Refuge National de Curú combine sentiers côtiers et forêts secondaires, offrant un terrain d’observation exceptionnel pour les singes capucins, les coatis, les agoutis ou encore les paresseux, le tout à deux pas de magnifiques plages
La zone bleue de Nicoya : le secret des centenaires
La péninsule de Nicoya est l’une des « zones bleues » identifiées dans le monde, où les habitants vivent exceptionnellement longtemps et en bonne santé. Les cantons de Hojancha, Nandayure, Carrillo, Santa Cruz et Nicoya sont particulièrement remarquables, avec une proportion élevée de nonagénaires et de centenaires.

Les secrets de cette longévité ? Une alimentation riche en fruits, légumes et maïs, une activité physique quotidienne, des liens sociaux solides et une eau locale riche en calcium. Ajoutez à cela un mode de vie paisible et une connexion profonde avec la nature, et vous obtenez la recette du bonheur et de la longévité.

Plages et villages : entre farniente et authenticité
La péninsule de Nicoya offre une diversité de plages et de villages qui raviront les amateurs de farniente et d’authenticité. Des étendues de sable blanc bordées de palmiers aux criques isolées, chaque plage a son charme unique. Les villages côtiers, tels que Paquera, Montezuma ou Cabuya, conservent une atmosphère décontractée et accueillante, où il fait bon flâner et découvrir la culture locale.


Infos pratiques pour explorer la région
Comment s’y rendre ?
La péninsule est accessible par la route depuis San José, via le pont Tempisque (4h30 de trajet) ou le ferry de Puntarenas à Paquera (1h15 de traversée -possibilité de voir des dauphins- 3h30 de trajet au total).
Vous pouvez réserver votre place sur le ferry directement au guichet en arrivant ou en ligne, sur le site officiel. Les tarifs sont de 900 colones (2€) par personne et de 14 000 colones (25€) pour la voiture.
Il y a 2 ferrys différents sur la péninsule pour rejoindre Puntarenas :
- Si vous êtes/allez au sud de la péninsule (Montezuma, Malpais, Tambor ou Santa Teresa), comme nous, choisissez Paquera, 8 ferrys/jour ;
- SI vous êtes/allez au nord de la péninsule (Samara, Nosara, Nicoya, Coyote, San Miguel), choisissiez Naranjo, 4 ferrys/jour.
Un véhicule 4×4 est recommandé pour explorer les routes parfois accidentées de la région.


Quand y aller ?
La saison sèche, de décembre à avril, est idéale pour profiter des plages et des activités en plein air.
Ne pas oublier
Maillot de bain et tongs ! Masque et tubas en prime… Et du cash, il y a un seul ATM à Montezuma.
Où manger ?
Ici, on chill, un cocktail ou un café bio là la main. Et ne manquez pas les poissons et langoustes grillés au barbecue !
Où dormir ?
A Paquera, nous recommandons El Gecko Hotel & Tour. Chambre simple mais propre, cuisine extérieur commune et possibilité d’organiser des excursions en direct, c’est la base idéale de visite pour le sud de la Péninsule de Nicoya !
A Cabuya, profitez d’un réveil en fanfare sous les rugissements des singes hurleurs. À croire que la guesthouse Howler Monkey ne porte pas ce nom par hasard ! Vous dormirez dans un bungalow style chalet cozy, avec hamac et barbecue. Lave-linge, kayaks, et matériel de snorkeling à disposition, hyper sympa !
Où aller depuis la Péninsule de Nicoya ?
La péninsule de Nicoya nous a permis de récupérer de nos aventures dans les volcans du Guanacaste. Nous repartons maintenant pour arpenter la côte Pacifique jusqu’à la Péninsule d’Osa tout au sud du Costa Rica!
Embarquement chaotique mais efficace sur le ferry, où nous admirons des méduses, mas aussi des pélicans et frégates en plein ballet aérien. L’Isla San Lucas, ancienne prison reconvertie en parc national, flotte à l’horizon, témoin silencieux d’un passé moins idyllique.



La traversée dure 1h15, nous débarquons, prêts pour la suite de l’aventure sur la Côte Pacifique, direction Playa Hermosa.
FAQs
Où ?
Depuis Liberia, comptez 2h30 de route jusqu’à Paquera.
Depuis San José, prenez la direction de l’embarcadère de Puntarenas (1h30 de route), pour emprunter le ferry pendant 1h. Vous pouvez réserver votre billet au guichet en arrivant ou en ligne, sur le site officiel.
Quand ?
Préférez la saison sèche, de décembre à avril, pour profiter des plages.
Pourquoi ?
Visite des parcs diversifiés : le paradis ornithologique Palo Verde et ses plaines inondés, parcourir le joli sentier côtier du parc de Curu ou encore la secrète réserve de Lomas Barbudal et sa folle diversité d’insectes.
Profiter des plages pour tous les gouts : faire du surf à Santa Teresa, chiller dans une ambiance roots et relax à Montezuma, ou se croire seuls au monde à Playa Organos.
Déguster une langouste grillée au barbecue fraichement pêchée et déguster un bon cocktail dans une ambiance chill.
Avec ou sans guide ?
Clairement sans, aucun risque, tous les sentiers sont très bien balisés et les animaux grouillent de partout. Avoir un 4X4, pour les pistes en piteux état, est parc contre très recommandé.





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