Tout près du village de Paquera, explorez le Refuge de Curú au Costa Rica : entre plages paradisiaques, faune espiègle et aventures imprévues, une escapade inoubliable vous attend !
Bienvenue au Refuge de Curú : un joyau caché de la péninsule de Nicoya
Nichée entre Paquera et Tambor, sur la Péninsule de Nicoya, la Réserve nationale de vie sauvage de Curú est un trésor méconnu du Costa Rica. Gros changement d’ambiance avec les parcs de Palo Verde et Lomas Barbudal : on passe des zones humides et marécageuses à la jungle tropicale et sa plage paradisiaque.
Dès notre arrivée, une biche traverse nonchalamment devant notre 4×4, comme pour nous souhaiter la bienvenue dans son royaume.



Nous atteignons la plage du parc, une étendue de sable clair et d’eau turquoise, entourée de forêts tropicales. On se gare, et là, surprise : notre vaillant 4×4 décide d’ajouter du piment à l’aventure en nous gratifiant d’une roue crevée. Pas de quoi inquiéter notre expert en changement de pneus, Hubert, un vrai as du cric !
Une troupe de singes capucins curieux se perche près de la cabane des rangers. Non loin de là, des ratons laveurs jouent les intrus en squattant le lavabo extérieur.

Rencontres sauvages sur les sentiers
Les sentiers de Curú offrent une immersion totale dans la biodiversité costaricienne. Parmi les plus populaires, le « Sendero Toledo » longe la plage et traverse une passerelle en bois au-dessus d’un estuaire .



N’oublions pas les crocodiles qui, selon les panneaux plantés sur les berges, doivent être nombreux à y vivre. Spoiler alert : on n’en verra pas un seul. Probablement trop occupés à siester sous un buisson.

Le « Sendero Finca de Monos » vous plonge au cœur de la forêt tropicale, où vous pourrez observer une multitude d’espèces animales, des crabes aux oiseaux exotiques.






Plage de Curú : détente, baignade et acrobaties simiesques
Après l’effort, le réconfort ! De retour à la plage du parc, l’eau limpide de l’océan Pacifique nous invite à piquer une tête. Il est possible d’y découvrir le phénomène de bioluminescence la nuit. Attention, la baignade dans l’estuaire ou la rivière est déconseillée en raison de la présence de crocodiles.
Un comité de pot de départ nous attend… de petits capucins à la mine effrontée. Pendant que nous tentons tant bien que mal de capturer ce moment magique avec nos appareils photos, ils jouent les acrobates entre les branches et des écureuils s’en donnent à cœur joie.






Informations pratiques
Comment s’y rendre ?
Le refuge est situé à environ 6 km de Paquera, sur la route principale menant à Cóbano. Depuis l’entrée, une piste de 2 km traverse des terres agricoles jusqu’au centre d’administration près de la plage. Un parking est disponible à proximité de la plage de Curú.
Tarifs et Horaires
Ouvert tous les jours de 7h à 15h. Tous les visiteurs doivent quitter le refuge avant 16h, sauf ceux ayant réservé une cabine pour dormir dans le parc.
Les tarifs d’entrée sont de 15$/adulte et 5$/enfant.
Où manger ? Où dormir ?
Nous logions au Gecko Hotel&Tour à Paquera (45$/chambre double). Les chambres sont simples, propres, et une cuisine commune extérieure permet de se faire faire à manger. Il est aussi possible de manger dans leur restaurant Las Lapas. Ils organisent aussi des excursions « Bioluminescence » et « Isla Tortuga ».
Le refuge propose des cabines rustiques pour les visiteurs souhaitant passer la nuit (environ 100$/chambre double). Il est recommandé de réserver à l’avance. Pour plus d’informations ou pour effectuer une réservation, vous pouvez contacter le refuge via leur site officiel : curuwildliferefuge.com ou par téléphone au +506 6209-3846.
il est aussi possible de réserver le petit-déjeuner, déjeuner ou dîner directement sur leur site.
Ne pas oublier
Vêtements légers à manches longues et maillots de bain, jumelles et appareil photo
Après tant de nature, retour à la civilisation avec la visite du village hippie de Montezuma, un peu de farniente sur les plages de Paquera et une visite insolite du cimetière marin de Cabuya.




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