Explorez les volcans emblématiques du Guanacaste au Costa Rica : Rincón de la Vieja, Tenorio, Miravalles… Découvrez leurs sentiers, sources chaudes et paysages spectaculaires.

Guanacaste, Terre de Volcans

Bienvenue au Guanacaste, ce coin ensoleillé du Costa Rica où les plages paradisiaques flirtent avec des volcans bien réveillés. Depuis la Baie de Salinas, le paysage change au fil du trajet : la cordillère de Guanacaste se dresse à l’horizon, bordée de vastes rancheros. Dans cette région aux airs de western tropical, la nature a tout donné : savane dorée, forêts luxuriantes, rivières couleur turquoise et montagnes fumantes.

Laissez moi vous présenter les trois géants de la région — Rincón de la Vieja, Arenal, Tenorio — et un petit village caché dans les nuages : Santa Elena.

Rincón de la Vieja : le spa géothermique

Ici, c’est la planète Terre qui propose un sauna naturel. Le parc Rincón de la Vieja, c’est un cocktail de volcans, de mares de boue bouillonnante, de fumerolles et de sources chaudes. Vous aurez l’impression de marcher dans une cocotte-minute géante, avec des singes au-dessus de la tête.

Ajoutez des sentiers d’aventure et des cascades cachées, et vous obtenez un parc volcanique version Indiana Jones costaricain.

Volcan Tenorio et le Río Celeste : la chimie, c’est magique

Si vous pensiez que la chimie, c’était barbant, attendez de voir le Río Celeste. Cette rivière bleu fluo (non, ce n’est pas du Photoshop) prend sa couleur grâce à la rencontre de ses deux affluents. Le parc national Tenorio, qui protège ce phénomène, propose une balade pour découvrir une spectaculaire cascade et des bassins azurés, juste ce qu’il faut pour la photo Insta parfaite.

Volcan Arenal : le mannequin

Avec son cône presque trop parfait, le volcan Arenal ressemble à ce que vous dessiniez en maternelle quand on vous disait “fais un volcan”. Situé près de La Fortuna, ce colosse de 1 657 mètres s’est offert un show pyrotechnique de 1968 à 2010, attirant les foules. Le plus petit peuple d’indigènes du Costa-Rica, les Malekus, vit au pied du volcan et le considère comme un territoire sacré.

Au programme : randonnées dans la jungle, sources chaudes naturelles pour faire trempette après l’effort, et ponts suspendus pour ceux qui aiment conjuguer randonnée et vertige.

Santa Elena : forêts de nuages et quetzals capricieux

Besoin de prendre un peu de hauteur (et de fraîcheur) ? Direction Santa Elena, le village perché qui veille sur la forêt de nuages. C’est l’alternative moins touristique à Monteverde, avec des cafés sympas, la réserve naturelle et — avec un peu de chance — le quetzal resplendissant, l’oiseau star du coin.

Bonus : par temps clair, vous pouvez même apercevoir les volcans Arenal et Tenorio depuis les sentiers. Par temps nuageux… eh bien, ce sera une bonne excuse pour revenir.

Infos pratiques pour explorer la région

Comment s’y rendre ?

Depuis la Baie de Salinas, nous avons tout d’abord rejoint le Parc National Rincón de la Vieja. Comptez 1h30 en voiture depuis La Cruz jusqu’à l’entrée du parc Las Pailas. Les routes sont en bon état, mais la circulation sur l’Interamericana est toujours dense, et souvent en travaux avec des portions à 30km/h, restez prudents. Si vous rejoignez le secteur Santa Maria, il est recommandé d’avoir un 4X4 pour grimper les derniers kilomètres de piste jusqu’à l’entrée du parc.

Pour rejoindre le parc Tenorio et les eaux turquoises du Río Celeste, nous repassons par l’Interamericana, traversons la ville de Bagaces et prenons la direction de Bijugua de Upala. Il y a environ 2h30 de route, bien entretenue.

Puis, direction le sud pour rejoindre la ville de Santa Elena, base pour visiter le parc du même nom et celui de Monteverde. Nous sommes passés par la piste 927 qui traverse la région volcanique pour profiter des paysages et voir de le lac Arenal. Si vous n’êtes pas pressés, et ne redoutez pas la piste caillouteuse, on vous recommande cet itinéraire pour profiter des paysages et de la végétation d’altitude. Il faut 3 bonnes heures pour atteindre Santa Elena. Il est aussi possible de passer par l’Interamericana en 2h30 de temps.

Quand y aller ?

Préférez la saison sèche entre décembre et avril. Cette zone montagneuse est toujours humide, alors mieux vaut mettre toutes les chances de son côté pour pouvoir arpenter les sentiers un tant soit peu au sec !

Où dormir ? Où manger ?

Lodges écolos à La Fortuna, chalets à Bijagua, et petits hôtels perchés à Santa Elena — il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.

Pour le Parc National Rincón de la Vieja, nous vous recommandons le Riconcito Lodge, près de l’entrée du secteur Santa Maria. L’environnement est très agréable, piscine, sentier privé jusqu’à une petite cascade, mirador sur les alentours, et de nombreuses observations ornithologiques ! Leur restaurant est très bien, même si le service est un peu long.

A Bijagua de Upala, avant ou après la visite du Río Celeste, La Finca verde offre un écrin de verdure où se reposer en pleine nature. Leur restaurant offre des repas composés des produits Bio en direct du jardin avec beaucoup d’options végétariennes. L’hébergement organise des tours pour observer les paresseux aux alentours de la ferme, et des treks nocturnes.

A Santa Elena nous avons dîné chez Tico y Rico : ceviche, patacones, tortillas, nachos, mais aussi hamburgers et salades, il y en a pour tous les gouts !

Prêt pour l’aventure ?

Les volcans du Nord du Costa Rica, c’est un concentré de paysages incroyables, de phénomènes naturels impressionnants, et d’activités pour tous les niveaux (du promeneur du dimanche au randonneur chevronné). Que vous soyez là pour vous relaxer dans une source chaude ou grimper jusqu’à un cratère fumant, cette région vous en mettra plein les yeux… et un peu dans les mollets aussi.

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